Que visiter à Nice ?
Nice, sur la trace des doges à l’ombre de la Riviera
Capitale historique du Comté de Nice, puis partie intégrante du Royaume de Sardaigne et des États italiens pré-unitaires, Nice est une ville qui possède de nombreux atouts. Troisième ville de France en terme de capacité hôtelière, elle possède de nombreux monuments et structures culturelles qui témoignent d’un passé historique et patrimonial extrêmement riche.
La Promenade des Anglais
C’est sûrement le symbole de Nice. Cette voie qui longe le bord de mer traverse la ville d’est en ouest. Au dix-neuvième siècle, alors qu’elle n’est encore qu’un sentier terreux, sa réfection est financée par un anglais, le Révérend Lewis Way.
Aujourd’hui, c’est le lieu privilégié des touristes et des joggers. C’est une immense avenue qui bénéficie d’un travail architectural de premier ordre, avec ses lampadaires qui éclairent autant la route que le ciel et ses kiosques et pergolas, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.
La Colline du Château
C’est une colline rocheuse qui abritait le château de Nice du onzième au dix-septième siècle. Après de nombreux sièges et la restitution du Comté à Victor-Amédée II, la reconstruction du château est abandonnée.
Ce n’est qu’au dix-neuvième siècle, sous le règne de Charles Félix que la colline est paysagée avec la construction d’un jardin arboré orné de voies d’accès et de cascades. La colline accueille de nombreux évènements culturels tout au long de l’année.
Le Vieux-Nice
Il s’agit de la partie la plus ancienne de la ville. Elle est bordée à l’est par la colline du château, au sud par la mer, au nord par la place Garibaldi et à l’ouest par la place Masséna. Elle se caractérise par de nombreuses ruelles étroites où l’on trouve des magasins typiques, comme des boutiques de vente d’olives ou de légumes locaux.
La nuit, le Vieux-Nice est un lieu de rendez-vous très prisé, ses ruelles étant bordées de nombreux restaurants, bars et galeries d’artistes.
Le jardin Albert Ier
C’est l’un des jardins publics les plus ancien de la ville. Il a pris le nom du roi des Belges, honoré pour ses prises de positions courageuses face à l’ultimatum allemand aux premiers jours de la Première Guerre Mondiale.
C’est un espace vert où les retraités et les touristes se côtoient et où de nombreux artistes se produisent, le jardin possédant une scène. A la fin de chaque mois de juin, il accueille un festival du livre.
Le cours Saleya
Il s’agit de la principale voie piétonne du Vieux Nice. Bien qu’elle ait très largement changé au cours de l’histoire, elle a néanmoins conservé sa vocation de promenade où se massent de nombreuses échoppes, stands de fleurs et cafés.
Au dix-neuvième siècle, elle devint célèbre grâce à l’éditeur Benoît Visconti qui y installa son établissement, une sorte de salon littéraire qui est resté, pendant plus d’un demi-siècle, l’adresse privilégiée des amoureux des belles lettres. Bien que le salon ait depuis longtemps disparu, le Cours Saleya a gardé sa trace à la faveur de nombreuses librairies qui bordent la voie.
L’Opéra de Nice
C’est un théâtre lyrique situé dans le Vieux-Nice dont la salle principale comporte plus de mille places assises. Le théâtre a été reconstruit à la fin du dix-neuvième après un tragique incendie qui couta la vie à plus de deux-cents personnes dont les mémoires sont aujourd'hui honorées sur une sculpture pyramidale à la porte du cimetière du château.
La façade extérieure est inspirée du style éclectique. La salle de représentation est colossale, mesurant plus de vingt mètres de long sur plus de vingt mètres de large. Elle héberge l’orchestre philarmonique de la ville ainsi qu’un chœur et un ballet.
Le Palais des Ducs de Savoie
Ancienne demeure du souverain du comté de Savoie, elle héberge actuellement la préfecture des Alpes-Maritimes. Elle fut habitée en premier par le duc Emmanuel-Philibert, en 1559.
Au dix-huitième siècle, elle fut agrandie par les souverains du Piémont-Sardaigne après l’achat d’une partie du couvent des Dominicains qui jouxte le palais. L’édifice devint une préfecture après l’annexion du comté par la France, sous le règne de Napoléon III.
La Chapelle de la Miséricorde
Édifiée entre 1747 et 1770 à la place des entrepôts de sel du roi de Sardaigne, elle est l’œuvre de l’architecte Bernardo Antonio Vittone. Construite sur le modèle de l’architecture baroque piémontaise, elle se distingue par une nef elliptique bordée de chapelles latérales, elles aussi elliptiques.
Le plafond de la chapelle est orné d’une fresque bleue donnant l’impression de contempler le ciel. La sacristie conserve deux œuvres primitives dont la Vierge de Miséricorde de Mirhalet et une autre œuvre sur le même thème, attribuée à Louis Brea.
La Basilique Notre-Dame
Elle est située sur l’avenue Jean-Médecin dans le centre-ville et a été édifiée selon les plans de l’architecte français Louis Lenormand. C’est un édifice de style néogothique qui s’inspire très largement de la cathédrale d’Angers.
La basilique comporte deux tours carrées de vingt-cinq mètres de hauteur situées de part et d’autre d’une grande rosace qui représente des scènes de l’Assomption. Sa construction s’étale entre 1864 et 1868 et est le fruit de la volonté de l’État de franciser la ville après l’annexion du comté de Nice.
L’Église Notre-Dame-du-Port
Édifiée dans un style néoclassique avec notamment une façade à colonnes, elle s’inscrit dans un ensemble architectural du même style que l’on retrouve sur toute la place Ile-de-Beauté, dans le quartier de Port-Lympia.
Si le bâtiment est l’œuvre de Joseph Vernier, les colonnes, elles, ont été apposées par Jules Fèbvre. Sa construction, débutée en 1840, dût être reprise de nombreuses fois à cause de l’écroulement du bâtiment, le plus spectaculaire ayant eu lieu en 1845.
Le Port-Lympia
Il doit son nom à la rivière du même nom qui alimentait un lac où, au dix-septième siècle, débutèrent les travaux du port. Aujourd’hui, il reste le principal port de la ville.
Il sert de lieu d’amarrage aussi bien aux yachts de luxe qu’aux petits bateaux de pêche ou aux gigantesques cargos et bâtiments de transport assurant des liaisons quotidiennes avec la Corse. Sur le front de mer, se trouvent de nombreux petits restaurants et cafés de charme.
La Cathédrale Sainte-Réparate
Siège du Diocèse de Nice, la cathédrale a été construite entre 1650 et 1699 et est située dans le Vieux-Nice. L’édification s’est faite sous la direction de l’architecte militaire Jean-André Guiberto qui choisit de s’inspirer de l’église Sainte-Suzanne de Rome.
Elle comporte un plan en croix latine et est orientée vers l’est. Sa coupole est à la mode génoise comme en témoignent ses tuiles colorées. L’intérieur est de style baroque et il accueille les restes de la vierge martyre Sainte-Réparate depuis 1690.
La Cathédrale Orthodoxe Russe Saint-Nicolas
C’est l’un des bâtiments orthodoxes les plus importants en dehors du sol russe. Il a été construit dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle en vertu de l’importante communauté russe que Nice comporte.
Le bâtiment est situé dans un parc de presque trois milles mètres carrés et possède une iconostase que l’on doit au peintre Léonide Panovsky. L’intérieur, en plus des trois milles icônes, est doté d’une fresque représentant la Vierge du Signe.
La Place Masséna
C’est le symbole de l’identité niçoise et de la diffusion de sa culture. C’est autant un lieu de représentation culturelle que de sociabilité. Elle doit son nom au général éponyme qui, fier de ses racines, désirait donner à Nice une envergure internationale.
Les abords de la place comportent de nombreuses enseignes de luxe et restaurants de renom. Chaque année, elle accueille le carnaval mais aussi de nombreuses représentations artistiques spontanées. Enfin, elle est le lieu de différents rassemblements politiques qui rythment la ville.
La Place Garibaldi
Située dans le quartier du port, c’est une place rectangulaire dont les immeubles qui la bordent sont ornés d’arcades qui abritent de nombreux cafés et restaurants.
Elle doit son nom au célèbre révolutionnaire italien qui unifia les états indépendants d’Italie pour en faire une république. La place a été construite sur les vestiges de la ville ainsi que sur d’anciennes fortifications.
Le Monastère de Cimiez
Il a été fondé au neuvième siècle par des moines de l’ordre des Bénédictins. Le monastère rassemble un musée sur la vie franciscaine de la ville de Nice depuis le treizième siècle ainsi que l’église Notre-Dame-de-l’Assomption.
L’intérieur du monastère comporte trois œuvres majeures du peintre Louis Brea, une Pietà, une Crucifixion et une Déposition. Le cloître du monastère, lui, accueille de nombreux concerts de musique classique dans le cadre du festival des Nuits de Nice et le jardin, ancien potager des moines, fait montre d’une décoration florale impressionnante.
Les Arènes de Cimiez
C’est un ancien amphithéâtre romain dont la construction date du premier siècle et son agrandissement, du troisième. Bien qu’il ait une capacité de cinq milles places, il s’agit d’un des plus petits amphithéâtres de France. Il est utilisé pour des concerts lors du festival de Jazz de Nice.
Le musée Matisse
Consacré au peintre éponyme, il a été bâti dans la villa des Arènes qui se situe dans le quartier de Cimiez. Il s’est construit grâce aux donations du peintre lui-même qui résida dans la ville de 1917 à 1954.
Au cours des années, il s’est enrichi des différentes donations de ses héritiers si bien qu’il possède aujourd’hui la plus grande collection au monde des œuvres du peintre, c’est-à-dire presque soixante-dix peintures, deux-cent quarante dessins et deux cents gravures.
Le parc floral Phoenix
C’est un parc zoologique et botanique situé à l’entrée sud-ouest de la ville, le long de la promenade des Anglais. Construit autour d’une pièce d’eau centrale, il s’étend sur plus de sept hectares et comporte une vingtaine de zones thématiques, centrées sur les différents climats que l’on trouve sur terre.
Ainsi, il y a une serre tropicale, des étangs, des jardins typiques de Méditerranée sans compter les espaces dédiés aux animaux. Au total, ce sont plus de deux mille cinq cents variétés d’espèces végétales et animales qu’il est possible de contempler.
Castel Plage
Endroit luxueux avec une plage privée et un restaurant, Castel Plage accueille aussi bien les touristes que les évènements privés. Son restaurant au style arty est un lieu d’échange par excellence pour ceux qui désirent commencer ou finir leur journée au son des vagues qui rythment la côte.
Le restaurant domine la Promenade des Anglais et la plage sur laquelle il est possible de louer des transats ou de se restaurer grâce au maître des lieux ainsi qu’à toute son équipe.