Que visiter à Nancy ?
Nancy, une ville des Lumières aux influences Européennes
Préfecture du département de Meurthe-et-Moselle et ancienne capitale du duché de Lorraine, Nancy a été élue quatre fois « ville la plus agréable de France » entre 2006 et 2010.
Certains monument nancéiens sont classés au patrimoine de l’Unesco. C’est une ville à taille humaine qui déploie des trésors d’architecture pour combler le touriste en quête d’histoire.
La Place Stanislas
C’est un des symboles de la ville. Elle fut construite sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré entre 1751 et 1755 selon le désir du duc de Lorraine Stanislas Leszczynski qui voulait en faire une place royale mais aussi dédiée aux festivités populaires. Tout autour de la place furent construits des bâtiments d’ordonnance classique rythmés par un jeu d’ordre impressionnant.
Au sud de la place, s’élève la gigantesque façade de l’Hôtel de Ville tandis qu’à l’est sont érigés le Grand Hôtel et l’Opéra. Au nord, se trouve la courtine qui unit les deux bastions de Vaudémont et d’Haussonville. A l’ouest, enfin, il y a le Musée des Beaux-Arts qui abritait en son temps le Collège de Médecine.
La Cathédrale
Située dans la Ville Neuve, elle a été construite au début du dix-huitième siècle par l’architecte Giovanni Betto, à qui on doit aussi l’église de Saint Dié.
Elle a été temporairement transformée en temple de la déesse Raison lors de la Révolution Française. Après de nombreuses profanations au cours de l’histoire elle accéda, en 1867, au statut de basilique privilégiée.
La Place et la Basilique Sainte-Epvre
Construite entre 1865 et 1874 par Prosper Morey afin de remplacer l’église paroissiale du même nom, la basilique déploie un style néo-gothique qui s’intègre parfaitement à l’architecture du vieux Nancy.
Elle possède une haute flèche qui domine la place Sainte-Epvre, circulaire, et connue pour ses fameuses arcades qui bordent l’édifice.
Le Palais Ducal
Ancienne demeure des ducs de Lorraine, ce bâtiment est caractéristique du gothique qui émaillait encore l’architecture du début de la Renaissance. Les structures anguleuses et sombres du Moyen-Âge se marient avec des décors italianisants. Le premier étage est occupé par la gigantesque salle de réception baptisée la Galerie des Cerfs, complétée par la Salle Neuve, construite plus tard par Charles III.
L’escalier de l’Horloge, lui, marque la séparation entre la partie classique du palais et sa partie gothique. Ce bâtiment abrite à l’heure actuelle le Musée Lorrain qui retrace l’histoire de la ville. On peut y voir certaines œuvres des artistes de la région, comme les peintures de George de La Tour ou les cuivres de Jacques Callot.
L’Église Notre-Dame de Bonsecours
Elle a aussi été nommée Notre-Dame de la Victoire des Rois par le duc et Chapelle des Bourguignons par le peuple. On doit sa construction à Emmanuel Héré qui s’est inspiré de l’ancien sanctuaire du cimetière Saint-Nicolas de Vienne.
Cette église est l’un des rares symboles du style rococo religieux en France comme en témoignent sa nef polychrome, sa chaire ouvragée à l’extrême et ses placages en stuc.
L'Église Saint-Sébastien
Dernier monument d’intérêt de la Veille Ville, cet édifice a été construit par l’architecte nancéien Jean-Nicolas Jennesson entre 1720 et 1731, bien que sa fondation remonte à la fin du dix-septième siècle. C’était la première paroisse de la vieille ville, dédiée à Saint-Sébastien, que l’on priait lors des épidémies de pestes qui ont ravagé la région un siècle durant.
L'Église des Cordeliers
Elle était autrefois reliée au Palais Ducal par un passage souterrain. Il s’agit d’une église sobre qui se distingue par des vitraux rouges flamboyants contrastant avec des murs en pierre blanche.
Cette église abrite le sanctuaire de Charles le Téméraire et fût un des lieux privilégiés de recueillement des membres de la dynastie royale des Habsbourg-Lorraine. Le couvent qui se trouve a proximité a été confié aux Franciscains et contient une bibliothèque de plus de trois milles volumes. Actuellement, elle héberge le Musée des Arts et des Traditions.
La Porte de la Craffe
C’est un vestige des fortifications médiévales qui fut érigé au quatorzième siècle, au nord de la Vieille Ville. Il marquait l’entrée de la ville en son temps et est l’unique témoin des fortifications antérieures à celles de Vauban.
Elle consiste en deux tours jumelles reliées par des murs de plus de trois mètres d’épaisseur. Au seizième siècle, une seconde porte fut ajoutée à l’extérieur de la première enceinte. Elle rejoignait la Porte de la Craffe par un tunnel souterrain.
La Porte de la Citadelle
Suite à l’édification de la Porte de la Craffe, Charles III confia à l’architecte Orféo Galeani la construction d‘une deuxième porte censée compléter la défense de la ville.
Il lui commanda la construction de deux bastions à oreillettes qu’il relia par cette porte et par un ingénieux système de pont-levis afin d’isoler la ville de la campagne. Construite en 1598, elle fut classée monument historique en 1910.