Que visiter à Perpignan ?
Perpignan, le carrefour de la Méditérannée
Ancienne capitale historique du Royaume de Majorque, qui connut son heure de gloire au treize et quatorzième siècle, Perpignan a gardé toutes les traces de son passé royal.
Chef-lieu et préfecture du département des Pyrénées-Orientales, elle est aussi la capitale économique, politique, intellectuelle et culturelle d’une zone à cheval entre le sud de la France et la Catalogne. Perpignan est propice au tourisme avec ses nombreuses ruelles de charme et la proximité des plages de la Méditerranée mais aussi des montagnes des Pyrénées.
Le Palais des Rois de Majorque
Mi palais, mi forteresse, cet édifice de style gothique se situe sur une colline qui domine la ville ainsi que la plaine du Roussillon. Il fut érigé sous le règne de Louis XI et Charles Quint se chargea de l’étendre.
Il est organisé autour de trois cours intérieures et, parmi les éléments distinctifs, on notera la présence de deux chapelles superposées. De part et d’autre de la chapelle haute, qui dispose d’un magnifique portail en marbre rose, se trouvent les appartements royaux. La chapelle basse, elle, est appelée Chapelle de la Reine.
Le Castillet
C’est une tour qui fut la porte d’entrée de la ville jusqu’au règne de Louis XI qui, après l’occupation du Roussillon, la changea en prison d’État.
Sa construction remonte au quatorzième siècle et sa couleur rosée vient du fait que les constructions militaires, à cette époque, étaient faites exclusivement en brique. A l’heure actuelle, le Castillet abrite le musée Catalan des Arts et Traditions Populaires.
La Place de la Loge
Au Moyen-Âge, cette place était le centre de la ville. Elle abrite la Loge de Mer de Perpignan, un édifice gothique dont la construction a débuté au quatorzième siècle et s’est achevée au seizième.
Le bâtiment servait de bourse de commerce, de mairie et de tribunal en charge de régler les litiges liés à l’activité du commerce maritime. Au dix-huitième siècle, la Loge a été transformée en théâtre puis, après la Révolution, elle fit office de poste. La ville a récupéré le bâtiment en 1841 et en a fait un café.
La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste
Édifice catholique romain de style gothique méridional, le bâtiment a acquis le statut de cathédrale au début du dix-septième à la faveur du transfert, à Perpignan, du siège épiscopal du diocèse.
Sa construction s’étend sur près de deux siècles, entre le quatorzième et le seizième. La cathédrale se distingue par une nef unique de quatre-vingt mètres de long sur près de vingt de large ainsi que par ses sept travées. La pièce majeure du mobilier est sans conteste le Dévot Christ qui date du quatorzième siècle.
Le Campo Santo
Aussi appelé Cloître Saint-Jean, il est situé au sud de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Sa construction s’étend sur la première moitié du quatorzième siècle, ce qui en fait le cloître funéraire le plus ancien de France.
Sa réfection, débutée en 1991, a permis de restaurer les pierres funéraires et les bas-reliefs. Les éléments comme les colonnes et les chapiteaux ont été transférés, eux, au Couvent des Minimes.
La Casa Xanxo
Cette bâtisse date du début du seizième et symbolise la réussite commerciale du drapier Bernat Xanxo. Elle a été transformée en maison d’art et présente la particularité d’être, sur Perpignan, une des seules maisons gothiques à avoir été conservée.
Sur la façade se déploie une fresque sculptée majestueuse mettant en scène les sept péchés capitaux ainsi qu’une représentation de l’enfer.
L’Église des Dominicains
Fondé à la fin de la première moitié du treizième siècle, l’ordre des Dominicains s’est installé dans le bâtiment après que Jacques le Conquérant lui ait offert ce qui était alors une maladrerie.
Se composant d’une église, d’un cloître funéraire, d’une salle capitulaire et même d’un réfectoire assorti d’une cuisine et de dortoirs, elle est actuellement occupée par l’armée. L’église, elle, accueille diverses expositions et manifestations culturelles.
Le Jardin Exotique de la Digue d’Orry
Au détour de ses presque quinze mille mètres carrés, ce jardin offre la possibilité de contempler plus de deux cents espèces issues de la flore tropicale.
Des plantes méditerranéennes se nichent aussi dans les parties les plus sauvages du jardin tandis que les rives de la Têt offrent une vue sur le sud de la ville et la possibilité d’observer différentes espèces d’oiseaux.
La Forteresse de Salses
Situé à une quinzaine de kilomètres au nord de la ville, la forteresse fut construite pour garder la frontière au temps des guerres franco-espagnoles qui ont agité le seizième siècle. En réaction au pillage du village de Salses par l’armée française, le roi Ferdinand II d’Aragon et sa femme, Isabelle de Castille, érigèrent cette bâtisse en sept ans seulement.
Sa principale caractéristique réside dans son architecture révolutionnaire. Elle représente la période de transition entre le château fort traditionnel et l’architecture rasante, se fondant dans le paysage, des bastions de l’époque moderne.
Le Fort du Serrat d'en Vaquer
Il délimite la partie sud de la ville de Perpignan. Construit à la fin du dix-neuvième dans le but de protéger la ville des incursions espagnoles, il se compose de cinq bastions enterrés qui servaient principalement à l’artillerie.
Il est presque indétectable pour celui qui vient du sud, les seules cheminées trahissant sa présence. Le fort ne fut presque jamais utilisé si bien qu’à la suite de l’évolution de l’armement, notamment de la montée en puissance de l’aviation, il a été déclassé et a servi de poudrière. Racheté par la ville de Perpignan, il a été transformé en parc public.
La plage de Canet-en-Roussillon
Le Canet-en-Roussillon est, avec Argelès, la principale station balnéaire de la région. Située à quelques minutes en voiture de Perpignan, elle offre une plage publique bordée d’une promenade de plus d’un kilomètre et demi.
La plage se poursuit au nord jusqu’à Sainte-Marie-la-Mer et au sud jusqu’à Saint-Cyprien. C’est le lieu de prédilection des Perpignanais mais aussi de nombreux touristes Français et Espagnols.