Que visiter à Quimper ?
Quimper, la capitale de Cornouailles
Ancienne capitale historique du Pays de Cornouaille, Quimper est le chef-lieu du département du Finistère.
La ville est traversée par quatre cours d’eau, le Steïr, le Jet, l’Odet et le Frout, ce qui lui donne une topographie particulière.
Ils offrent ainsi de nombreuses promenades à faire en famille jusqu’à l’estuaire de l’Odet.
Le Vieux Quimper
Situé au centre-ville, il s’agit du centre historique de Quimper. Il se compose de remparts et de maisons anciennes comme la Maison des Cariatides que l’on trouve rue du Guéodet.
La vieille ville s’étend au-devant de la cathédrale Saint-Corentin, entre les rivières du Steir et de l’Odet. Les environs du Steir offrent une vaste zone piétonne.
La vieille ville était prisée des chanoines et des notables, lesquels se sont fait construire des maisons à pans de bois avec des façades en bois voire en pierre.
La Rue Kéréon
Signalée de tout temps comme l’artère la plus commerçante de la ville, la rue Kéréon tire son nom de la corporation des cordonniers et des bottiers qui furent parmi les premiers à s’installer en ce lieu.
En 1762, la rue étroite et faite exclusivement de maisons à pan de bois fut ravagée par les flammes. On décida de reconstruire certaines maisons en pierre afin de minimiser les risques d’incendie futurs.
La rue Kéréon part de la cathédrale Saint-Corentin et va jusqu’au pont Médard, un ouvrage artistique qui fait la jonction entre la partie ecclésiastique et ducale de la ville.
La Place au Beurre
Il faut emprunter la rue des Boucheries et la rue du Salé pour y arriver. C’est une place où se trouve un grand nombre de crêperies. De nombreuses maisons à encorbellement de la période médiévale longent la place.
En descendant vers l’Odet, il faut passer rue du Gai Odet. On pourra y trouver la maison des Cariatides (une cariatide est une statue de pierre représentant une femme portant un entablement sur la tête), l’une des plus anciennes maisons de la ville.
La Cathédrale Saint-Corentin
Elle fait partie des plus vieilles cathédrales gothiques de Bretagne avec celle de Saint-Pol-de-Léon et celle de Tréguier. C’est un édifice dont la construction a débuté au treizième et s’est achevée au quinzième, pour le gros de l’ouvrage. Les flèches, elles, datent du dix-neuvième.
Transformée en Temple de la Raison sous la Révolution, la cathédrale retrouva ses prérogatives religieuses sous le Concordat. Rénovée pendant plus de vingt ans entre les années 1990 et les années 2000, elle a retrouvé son lustre d’antan. On y a consolidé la structure, remplacé des pierres abîmées et restauré les fresques.
Le Palais des Évêques
Le palais épiscopal fut la demeure principale de l’évêque de Cornouaille, lequel était aussi le seigneur de la ville close. Le bâtiment date du seizième et est fait selon un plan en équerre. Deux ailes encadrent une tour d’escaliers de la Renaissance.
La construction s’étale entre la fin du dix-septième et le dix-huitième. Dans les cuisines du palais des évêques, on trouve le musée départemental breton. À l’étage, la salle des fresques permet de faire la connaissance des différents évêques du comté, peints par Vincent Lhermitais, un artiste vannetais.
Les Fortifications de Quimper
À l’image de la ville, l’origine des remparts reste inconnue. Les murs de pierre datent sûrement du treizième siècle. La ville est ceinturée par un kilomètre et demi de murailles, le long du Frout, de l’Odet et du Steir. Au nord, les remparts sont protégés par des douves qui permettaient de repousser une attaque à pied.
Aujourd’hui, seule la tour Nevet subsiste encore. Elle porte les stigmates du quatorze et du quinzième siècle. Dans la partie basse de la muraille, on distingue deux canonnières, qui permettaient d’y placer de l’artillerie, signe que les remparts se sont parfaitement adapté aux évolutions technologiques de l’époque.
Le Musée des Beaux-Arts
Situé près de la cathédrale, il fut érigé en 1864 grâce aux généreuses donations de Jean-Marie de Silguy. Le musée présente une riche collection de peintures françaises du dix-neuvième ainsi que des œuvres italiennes, hollandaises et flamandes sur une période allant du quatorzième à nos jours.
Parmi les œuvres majeures du musée, on notera la présence des peintres du nabi, un mouvement breton du dix-neuvième qui s’intéressa à retranscrire la vie agricole du pays. Regroupés au sein de l’école de Pont-Aven, les peintures regroupent des œuvres de Boudin, de Gauguin, de Sérusier et même de l’anglais McNeil Whistler (« La Côte de Bretagne »).
Le Musée de la Faïence et la Faïencerie H.B. Henriot
La faïence est un art qui a fait la renommée de Quimper. La faïencerie Henriot est la manufacture quimpéroise la plus connue. Elle a malheureusement été placée en redressement judiciaire en 2011, mais a été rachetée par un entrepreneur de la région.
Le musée fait étalage de l’art de la faïencerie et de son évolution à travers les siècles. Les techniques de décoration ayant peu évolué, les artistes utilisent donc avec respect et bonheur des techniques millénaires qui donnent à la faïencerie de Quimper un aspect authentique qui ne déplaira pas ceux qui souhaitent s’offrir une telle pièce d’art.
Les Bords de l’Odet
Les bords de l’Odet sont assortis de deux cent cinquante kilomètres de chemins à parcourir. Un chemin de hallage permet de marcher le long de la rivière sans avoir à subir de trop fortes déclivités.
Pour ceux qui n'aiment pas les efforts physiques prolongés, les Vedettes de l’Odet permettent de cheminer en bateau. À l’embouchure de l’Odet se trouve Bénodet, une station balnéaire très prisée en été. Sur le chemin on pourra contempler les châteaux de Lanniron et de Lanhuron.
Le Château de Lanniron
Ancienne résidence d’été des évêques de Cornouaille, c’est un bâtiment de style palladien qui a été construit au quinzième siècle. La demeure est vendue en 1883 à la famille Kerret de Quillien dont la descendance en est encore propriétaire.
Le petit fils de l’acquéreur, explorateur, ira en Alaska aux côtés de l’amiral Febvrier Despointes. Il ramènera de ses expéditions une vaste collection botanique. Une grande partie de cette collection fut emportée avec la tempête de 1987, si bien que les arbres ont dû être replantés, et les terrasses refaites.
Le Festival de Cornouaille
Il se déroule au mois de juillet et clôture le quatrième dimanche du mois. C’est une manifestation qui permet de découvrir la culture bretonne au sein de l’espace cornouaillais, lequel fait bien évidemment référence à la Bretagne, mais aussi à la Cornouaille anglaise.
C’est un lieu de rencontres et d’échanges. De nombreuses manifestations se déroulent dans les rues du de la vieille ville et sur les scènes alentour. Le festival met de plus en avant les racines de la Bretagne. La Galice et l’Irlande, qui ont aussi des racines celtes, sont régulièrement au programme.