Que visiter à Clermont-Ferrand ?
Clermont-Ferrand, la métropole des Arvernes
Nichée au creux de l’Auvergne, Clermont-Ferrand est la préfecture du Puy-de-Dôme. Elle est née de l’union imposée par Louis XIII de deux villes voisines, Clairmont et Montferrand.
La ville est marquée par la topographie dans laquelle elle s’insère. Au cœur d’un ancien volcan, au centre d’un cratère, Clermont-Ferrand est aussi irrémédiablement accroché au nom de Michelin.
La Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption
C’est un édifice gothique construit au treizième siècle. Seule sa crypte est d’inspiration romane. Les travaux de la cathédrale furent effectués sous la direction de Jean Deschamps, plus connu pour avoir dirigé les chantiers des cathédrales de Narbonne et de Limoges.
Pour Notre-Dame, il s’est grandement inspiré des cathédrales de Beauvais et d’Amiens. La présence de deux clochers carrés entourant une porte surmontée d’une rosace en est un témoin. La cathédrale fut réellement achevée au dix-neuvième, sous l’impulsion de Viollet-le-Duc.
La Place de la Victoire
Située sur le plateau central de la ville, la place de la Victoire fut construite à la Révolution. À cette période, de nombreux bâtiments ecclésiastiques entouraient la cathédrale. Ils furent détruits et on ne garda que Notre-Dame. La maison du célèbre philosophe français Pascal, dans cette opération, fut détruite.
Sur la place on trouve désormais l’office de tourisme, la cathédrale et une fontaine surmontée d’une statue du pape Urbain II, qui a lancé la première croisade. On doit cette sculpture à Henri Gourgouillon. Bien que la fontaine ait été enlevée à la fin du dix-neuvième la statue, elle, fait toujours face à Notre-Dame.
La Basilique Notre-Dame du Port
Érigée au dixième siècle, cette église collégiale fut honorée du titre de basilique relativement tard, à la faveur d’une inscription du bâtiment aux Chemins de Compostelle. Le chevet de l’église est orné de mosaïques. Les chapiteaux, qui comptent parmi les plus beaux de la région, sont décorés de peintures représentant des scènes de la vie biblique.
L’église a été rénovée dans les années 2000. Les travaux ont permis à la basilique de retrouver son lustre d’antan. Les pierres ont été nettoyées et les tableaux qui constellent l’église ont été restaurés.
La Place de Jaude
Il s’agit de la principale place de Clermont. À l’est, on y trouve l’Opéra et les Galeries Lafayette. Au sud, se trouve un centre commercial tandis qu’à l’ouest, la place est bordée par l’église Saint-Pierre-des-Minimes. On y trouve en outre deux statues, une du général Desaix et une autre de Vercingétorix.
Si l’endroit n’était pas urbanisé au Moyen-Âge, il l’était à l’époque romaine. C’est à partir du dix-neuvième que la place devient l’endroit central de la ville. À cette époque, on y a construit le Grand Théâtre, devenu aujourd’hui l’opéra, et les Galeries de Jaude. La place est majoritairement piétonne et est desservie par le tramway.
La Fontaine d’Amboise
Située sur la place de la Poterne à quelques encablures de l’hôtel de ville, on doit cette fontaine au sculpteur Chapart, qui l’a réalisé sur une commande de l’évêque de Clermont Jacques d’Amboise. Datée du début du seizième, elle est l’expression du goût de cet évêque pour la Renaissance italienne.
Réalisée en pierre de Volvic, elle a un style gothique, mais les motifs sculptés sont d’inspiration renaissante. Elle représente un homme barbu, tenant une massue et un bouclier aux couleurs de la famille d’Ambroise. La statue est posée sur un ensemble complexe de sculptures étagées dont le premier niveau comporte quatre vasques.
Le Quartier Historique Montferrand
Pendant de nombreuses années Montferrand a été la rivale de Clermont. Montferrand a toujours été fidèle aux Rois de France si bien que ces derniers lui ont permis d’exercer certaines prérogatives royales et fiscales.
C’est un site qui est actuellement préservé et mis en valeur du fait des nombreuses maisons datant du moyen-âge. Montferrand est aussi célèbre pour abriter les usines Michelin. Elles ont très largement influencé l’architecture des quartiers ouvriers du secteur.
L’Opéra
Installé à la place de l’ancienne Halle aux Toiles, l’Opéra est situé sur la place de Jaude, en plein centre de la ville. Il a été érigé entre 1891 et 1894. Les travaux ont été effectués sous la direction de Jean Teillard. L’opéra a l’exacte composition d’un théâtre à l’italienne avec sa coupole décorée, ses dorures et son escalier d’honneur.
La salle peut accueillir jusqu’à six cents personnes alors qu’elle comptait neuf cents sièges avant travaux. À l’occasion de sa rénovation en 2013, il a été rebaptisé « Opéra-Théâtre ». Le confort étant très largement supérieur à ce qu’il était auparavant, la capacité d’accueil a été réduite de trois cents places.
Le Musée d’Art Roger Quillot
Ouvert en 1992 sous l’appellation « Musée des Beaux-Arts », il a pris ensuite le nom d’un ancien maire de la ville. Il est installé au sein d’un ancien couvent des Ursulines bâti au dix-septième. Le musée expose en permanence plus de deux mille œuvres allant du Moyen-Âge au vingtième siècle.
On y trouve des tableaux de Corot, de Van Loo ainsi qu’un buste de Camille Claudel. La partie consacrée au vingtième siècle propose de nombreuses lithographies de Picasso ou de Cocteau, mais aussi une collection de photographies signées Nils Udo et George Rousse.
Le Parc Montjuzet
Situé dans un coteau qui surplombe la ville, le Montjuzet s’appelait le mont aux Juifs par le passé. Le parc a une superficie de vingt-six hectares et occupe la quasi-totalité de la butte sur laquelle il est installé. Situé au nord-ouest de la ville, il constitue un point de vue privilégié pour qui veut embrasser la ville d’un regard.
On trouve de nombreuses espèces de plantes exotiques et méditerranéennes comme le palmier de Chine ou le cyprès de Provence. On y trouve aussi deux sculptures gigantesques : « Boule erratique » du Japonais Takashi Naraha et « Fontaine à induction chimique » de Carlos Cruz-Diez.
Le Jardin Lecoq
Il se niche en contrebas du plateau central sur lequel est posée la ville. Il est situé au cœur du quartier universitaire, notamment à proximité de la faculté de lettres et de sciences sociales de Clermont.
Le parc abrite aussi le siège du rectorat de l’académie. On doit sa mise en place au Comte de Choulot. Le jardin abrite aussi, outre des jardins d’enfants, quelques animaux en semi-liberté comme des otaries situées dans une fosse, des canards, des singes et des poissons rouges.
Le Puy-de-Dôme
Volcan endormi de la chaîne des Puys, il se situe à une quinzaine de kilomètres de Clermont. C’est l’endroit rêvé pour se promener ou faire du vélo, bien que la déclivité soit relativement importante.
Le Puy-de-Dôme abrite une faune et une flore très riche comme en témoignent les vipères péliades et l’Appollon, un papillon protégé qui est maintenu en vie grâce aux efforts humains. Le Puy abrite aussi de nombreuses activités scientifiques. On y a installé des antennes de transmissions et une station météo.
Le Parc Vulcania
Parc d’attractions mêlant découverte ludique et haute technologie, il permet de partir à la découverte de la Terre au travers de plusieurs expériences interactives.
Parc à thème unique en son genre, le cône cratère se situant à l’entrée du parc se chargera de vous mettre de suite dans l’ambiance. Grâce aux films en reliefs, aux plateformes dynamiques et aux écrans géants, la Terre ne vous aura jamais paru aussi vivante.
Le Plateau de Gergovie
Endroit mythique où se sont affrontées les légions de César et les troupes de Vercingétorix, le plateau est un lieu chargé chargé d’histoire. A l'endroit supposé de l’oppidum, on y a installé une stèle commémorative en pierre de Volvic.
Le plateau est aussi un site archéologique de premier ordre qui est doté d’un lieu d’exposition permanente, « la Maison de Gergovie ». Chaque année, enfin, le plateau est lieu d’un rassemblement d’amateurs de cerfs-volants et d’avions télécommandés.