Le musée du pays de Hanau à Bouxwiller
Situé au numéro 3 de la place du Château, dans l’ancienne halle au blé de Bouxwiller, le musée du Pays de Hanau est labellisé « Musée de France ».
Il présente au travers de différentes collections d’objets d’art et de traditions populaires, l’histoire particulière et la forte identité culturelle de cette partie du nord de l’Alsace.
Bouxwiller est en effet l’ancienne capitale du Comté de Hanau-Lichtenberg et a également été le lieu de résidence des princes de Hesse-Darmstadt.
Histoire du musée
Gauthier Thieling, professeur au collège de Bouxwiller décida en 1933 de créer un musée consacré à l’histoire de sa ville et du comté de Hanau-Lichtenberg.
Avec le soutien du maire de l’époque Charles Gall, le musée fut d’abord installé dans l’Hôtel de ville.
Dans le but de faire un inventaire de ses réserves et de préparer une nouvelle présentation, le musée a été fermé de 2010 à juin 2013.
Dans le même temps d’importants travaux ont été réalisés dans l’ancienne halle aux blés et dans l’ancienne chapelle castrale de la ville, deux bâtiments classés monuments historiques.
Fin octobre 2011, après concertation entre la direction des Musées de France, la municipalité et l'Association des Amis du Musée, le musée de Bouxwiller en pays de Hanau devient plus simplement le musée du pays de Hanau.
Il intègrera ses nouveaux locaux en juin 2013.
Les collections
Le musée possède plus de 9 400 pièces, dont la majorité proviennent de dons de particuliers et en présente environ 400 au public sur 800 m² et trois niveaux.
L’histoire de la ville et du Comté de Hanau-Lichtenberg est développée au travers de différents mobiliers polychromes, de céramiques, de costumes et d’objets traditionnels.
Un intérieur paysan et une salle de séjour bourgeoise ont été reconstitués.
On peut voir également quelques fossiles issus de la région.
Trois tableaux du XVIIe siècle constituent les pièces maîtresses du musée : "La rencontre de Renaud et Armide dans la forêt enchantée" de Giacinto Gimignani (1611-1681), "Godefroy de Bouillon soigné par l'ange" de Pierre Mignard (1612-1695) et "Renaud quittant Armide" de Charles Errard (1601/10-1689).